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Bonjour,

La prochaine conférence de l’Institut des sciences cognitives aura lieu le vendredi 6 mai prochain à 15 h 00, à la salle DS-1950 de l’UQAM.  Voici les détails (aussi sur le Mur mitoyen<https://gip.uqam.ca/owa/redir.aspx?C=dkQAZNEWBEK5dnzDWWPtWu-H-Q9nc9MIvkAopTMQgcUXo6nQOWsdQnA5gmoAySUJk2LZXnmBRZE.&URL=http%3a%2f%2fmontreal.murmitoyen.com%2fdetail%2f670842-les-sens-visibles-signes-vs-gestes>) :


Titre
Les sens visibles : signes vs. gestes

Conférencier
Philippe Schlenker (Institut Jean-Nicod, CNRS<https://gip.uqam.ca/owa/redir.aspx?C=dkQAZNEWBEK5dnzDWWPtWu-H-Q9nc9MIvkAopTMQgcUXo6nQOWsdQnA5gmoAySUJk2LZXnmBRZE.&URL=http%3a%2f%2fwww.institutnicod.org%2f>; New York University)

Résumé
L'analyse de la sémantique des langues signées a récemment conduit à deux résultats principaux. En premier lieu, les langues signées rendent parfois visibles certaines propriétés fondamentales de la 'Forme Logique' des phrases. Ainsi les 'locus' des langues signées (= positions correspondant aux référents de discours dans l'espace de signation) sont-ils parfois des réalisations des 'indices' formels (= variables logiques) postulés par les syntacticiens et les sémanticiens des langues orales, avec cette différence que ces indices sont non-prononcés en langues orales, alors que les locus sont visibles. En second lieu, les langues signées sont à certains égards plus expressives que les langues orales, car l'iconicité peut y jouer un rôle important, y compris dans leur coeur logique. Cette observation s'applique à la sémantique des locus eux-mêmes, qui peuvent fonctionner *à la fois* comme variables logiques et comme images simplifiées de leurs dénotations. Cette plus grande expressivité des langues signées peut conduire à deux conclusions. La première est que le pouvoir expressif de la 'Sémantique Universelle' ne peut être étudié pleinement qu'au sein des langues signées. La seconde est que les langues orales ont peut-être des mécanismes expressif comparables, mais uniquement quand les gestes co-verbaux sont pris en compte (Goldin-Meadow and Brentari 2015). Pour rendre ce débat plus précis, il est essentiel de comparer une sémantique avec iconicité pour les langues signées à une sémantique avec gestes co-verbaux pour les langues orales. Nous esquisserons une telle comparaison, en nous attachant particulièrement au statut assertif ou non-assertif des enrichissements iconiques dans chaque modalité.


Bienvenue à tous.


L’équipe de l’ISC
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514 987-3000, poste 2673
http://www.isc.uqam.ca<https://gip.uqam.ca/owa/redir.aspx?C=dkQAZNEWBEK5dnzDWWPtWu-H-Q9nc9MIvkAopTMQgcUXo6nQOWsdQnA5gmoAySUJk2LZXnmBRZE.&URL=http%3a%2f%2fwww.isc.uqam.ca>


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