Chères toutes, chers tous,

J’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer ma soutenance de thèse de doctorat en Arts Industriels (CNU 18). 

Intitulée « Les designers défroqués. Sur les formes dissidentes de pratiques du design », cette thèse de doctorat a été préparée à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne en partenariat avec l’École Supérieure d’Art et de Design Saint-Étienne, sous la direction de Christophe BARDIN et David-Olivier LARTIGAUD.
La soutenance publique se déroulera le 18 décembre 2024 à 14 h à l’auditorium de l’École d’Art et Design de Saint-Étienne, Rue Marius Patinaud - 42000 Saint-Étienne.

Le jury sera composé de :

• Céline CAUMON – Professeure des Universités HDR, Université Toulouse 2
• Christophe GENIN – Professeur des Universités HDR, Université Paris 1
• Antonella TUFANO –  Professeure des Universités HDR, Université Paris 1
• Émile DE VISSCHER - Professeur Junior, École Normale Supérieure Paris-Saclay
• Christophe BARDIN – Directeur de thèse, Professeur des Universités HDR, Université Jean Monnet
• David-Olivier LARTIGAUD – Co-directeur de thèse, Professeur d’Enseignement Artistique, École Supérieure d’Art et Design Saint-Étienne

La soutenance sera suivie d'un traditionnel pot de thèse.

Résumé de la thèse :

La thèse vise à identifier un type particulier de designers qualifiés de « défroqués » et à interroger leur place au sein du système économique dominant.
Dans sa signification religieuse originelle, l’adjectif qualificatif « défroqué » désigne un prêtre qui ne croit plus dans le dogme de son Église. La recherche repose donc sur le postulat que le système économique dominant peut être considéré comme une nouvelle religion - idée développée par Walter Benjamin et plus tardivement par Hugo Assmann et Franz Josef Hinkelammert - qui conditionne le travail des designers.
L’hypothèse est celle d’une possibilité de rupture exercée par ces designers dissidents. Pour ce faire, sont analysées d’une part les raisons poussant les designers défroqués à s’opposer au système économique et d’autre part les moyens mis en œuvre pour ce faire.
Le travail de thèse vise à resituer des pratiques du design au sein de leurs contextes théoriques, économiques, socioculturels et politiques. À ce titre, font l’objet d’une attention particulière l’histoire des mouvements de contestation dans le design ainsi que l’histoire des méthodes de transmission des savoirs au sein des designers, y compris les formats alternatifs comme Studio Experimentelles Design en Allemagne et Dirty Art Department au Pays-Bas.
Le travail vise enfin à proposer une évaluation de la viabilité et de l’efficacité de la démarche de ces designers.

Cordialement,
Daria Ayvazova

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Enseignante, Design Réhabitant, Haute École des Arts du Rhin
Laboratoire ECLLA, Université Jean Monnet
Random(Lab), École Supérieure D'art et Design Saint-Étienne
Chercheuse associée à l'Unité de Recherche Faire-Mondes, Haute École des Arts du Rhin