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Cher.e.s Collègues,

J'ai le plaisir de vous communiquer l'annonce de la prochaine séance du séminaire "AUTOMEDIAS : LE MÉDIACTIVISME DISRUPTÉ ?" organisé par Automedias.org, qui se tiendra le lundi 13 mai de 18h à 20h30 dans la salle Claude Pompidou du Centre Pompidou (4ème étage du bâtiment principal. Accès gratuit en informant les vigiles du motif de votre venue.)

Ce séminaire est réalisé en partenariat avec L'Institut de Recherche et d'Innovation, l'Université de Leuphana en Allemagne, le programme "La Condition Disruptive" de l'Institute of Culture and Aesthetics of Digital Media de Leuphana, l'Université de Californie, Berkeley et le laboratoire Costech de l'Université de Technologie de Compiègne.

Pour cette séance conçue et modérée par Igor Galligo intitulée "DIGITALISATION DU JOURNALISME, LA DISRUPTION DU JOURNALISME PROFESSIONNEL ", nous aurons le plaisir d'accueillir, d'écouter et de discuter avec Aurélie Aubert et Jérôme Valluy.

Vous trouverez ci-après la présentation générale du séminaire et ci-dessous le texte de présentation de la séance du 13 mai.

Veuillez vous inscrire sur ce formulaire pour participer - sur place ou en ligne - à cette prochaine séance.

En espérant avoir le plaisir de vous retrouver,

Igor Galligo
pour Automedias.org

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Titre: "Digitalisation du journalisme, la disruption du journalisme professionnel"
Session conçue et modérée par Igor Galligo (Université de Leuphana, Université Paris 8 ; UTC ; automedias.org)
Intervenantes: Aurélie Aubert (Université Sorbonne Nouvelle) et Jérôme Valluy (Université Paris 1 Sorbonne ; Université de Technologie de Compiègne).
Propos: Le néologisme « collution », inventé par Franck Rebillard et Nikos Smyrnaios décrit de manière convaincante un des effets du processus de disruption du journalisme professionnel, à la fois premier partenaire et première victime du tournant numérique. La collution désigne à la fois une collusion socioéconomique et une dilution éditoriale mêlées. Du côté de la collision, le « capitalisme de surveillance » (Shoshana Zuboff, 2018) s’est développé sur la spoliation financière du journalisme, son discrédit par un « journalisme citoyen » qui tend vers l'automédiation, le renforcement de sa surveillance policière (Pegasus, Predator…) et sa dilution dans le « web synthétique » (O.Ertzscheid). Du côté de la collusion, les journalistes sont les premiers à rediffuser leurs articles, à utiliser les sources et ressources numériques, à ignorer les atteintes à la vie privée et à partager des revenus de publicités individualisées plutôt que de les combattre et défendre des conditions autonomes et démocratiques de leur travail. Comment alors expliquer que la profession s’empresse dans une collaboration autodestructrice ? Tandis que le médiactivisme revendiquait une rupture claire et nette avec le journalisme, il semblerait au contraire que la distinction entre automédiation et journalisme présente aujourd'hui une porosité produite par la pression des nouvelles plateformes de communication du capitalisme numérique qui affecte la profession journalistique ainsi que ses productions. Pour comprendre ce phénomène, nous suivrons l’hypothèse - aujourd'hui consolidée par de nombreuses recherches - d’une nouvelle dépendance journalistique, considérée comme un « fait social » au sens de Durkheim dans « Le suicide » (1897).





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