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[image: AFFICHE AUTOMEDIAS 2024 (2)BIS.jpg]

Cher.e.s Collègues,

J'ai le plaisir de vous communiquer l'annonce de la prochaine séance du
séminaire *"AUTOMEDIAS : LE MÉDIACTIVISME DISRUPTÉ ?"* organisé par
Automedias.org*, *qui se tiendra *le vendredi 26 avril de 17h30 à 20h* dans
la salle Triangle du Centre Pompidou
<https://www.iri.centrepompidou.fr/pied/contact/>.

Ce séminaire est réalisé en partenariat avec L'Institut de Recherche et
d'Innovation, l'Université de Leuphana en Allemagne, le programme "La
Condition Disruptive" de l'Institute of Culture and Aesthetics of Digital
Media de Leuphana, l'Université de Californie, Berkeley et le laboratoire
Costech de l'Université de Technologie de Compiègne.

Pour cette séance conçue et modérée par Viviana Lipuma
<https://automedias.org/fr/members/> intitulée *"AUTONOMIE ESTHÉTIQUE DES
USAGER.È.S DES PLATEFORMES NUMÉRIQUES: PROCESSUS DE SUBJECTIVATION ET
CRÉATION D’IMAGINAIRES COLLECTIFS"*, nous aurons le plaisir d'accueillir,
d'écouter et de discuter avec Laurence Allard
<http://www.univ-paris3.fr/mme-allard-laurence-218735.kjsp> et Anaïs Nony
<https://anaisnony.com/>.

Vous trouverez ci-après la présentation générale du séminaire
<https://automedias.org/fr/event/005-E/> et ci-dessous le texte de
présentation de la séance du 26 avril.

Veuillez vous inscrire sur ce formulaire
<https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScoC1G4qs1mBFISVIJ_qB8_-ajIl_5WpSl00xRyVvyXcFTnHg/viewform?usp=pp_url>
pour participer - sur place ou en ligne - à cette prochaine séance.

En espérant avoir le plaisir de vous retrouver,

Igor Galligo
pour Automedias.org

-- 
Igor Galligo
Founder of AUTOMEDIAS.ORG
Associate Researcher at Technische Universität, Berlin
<https://www.tu.berlin/en/openscience/about/team/igor-galligo>
Guest Scientist at Institute of Culture and Aesthetics of Digital Media
<https://www.leuphana.de/en/institutes/icam/team/igor-galligo.html>,
Leuphana University
<https://www.leuphana.de/en/institutes/icam/team/igor-galligo.html>


*Titre:* "Autonomie esthétique des usager.è.s des plateformes numériques:
processus de subjectivation et création d’imaginaires collectifs."
Session conçue et modérée par Viviana Lipuma (Université Paris 10 ;
automedias.org)
*Intervenantes:* Anais Nony (JIAS, Université de Johannesburg) et Laurence
Allard (Université Lille 3).
*Propos:* Les défis sociaux contemporains nous invitent à élaborer un
concept plus exigeant de ce qu’on entend par “domaine public”, et donc à
aller au-delà de sa définition purement négative d'un domaine qui n'est pas
(encore) dans les mains des grands acteurs du capitalisme. L'exigence
démocratique de protéger et d’étendre ce qui nous appartient collectivement
doit porter sur notre santé, nos manières d'habiter la ville, nos manières
de communiquer, mais aussi sur nos imaginaires et nos mises en récit. Or, à
l’encontre de l'espoir d'un “espace public parallèle” (Mattelart) en
opposition au dispositif télévisuel, à ses clichés et à son fonctionnement
vertical aux débuts de l’internet, depuis les années 2000 la tendance est
au contraire à l'infotainement, à la consommation passive de signes et à la
production par tout un.e chacun.e de contenus convenus en des formats
convenus.  La page de l’aventure collective du médiactivisme semble
définitivement tournée: en même temps qu'une dépossession des moyens de
production et une perte de savoirs techniques, on assiste à
l'affaiblissement des capacités collectives à façonner des visions du
monde. Le concept de “sémiocapitalisme” de Franco Berardi décrit cette
main-basse sur les signes de la part des instances techno-économiques du
capitalisme numérique qui en contrôlent la diffusion algorithmique, mais
aussi la production à travers les icônes du web (youtubeurs et
influenceurs) soumis à leurs contraintes de valorisation financière
(audience, likes). Dans ce nouveau contexte infrastructurel, comment
peut-on activer et cultiver les capacités esthétiques de l'intelligence
collective, qui a montré savoir s'autodéterminer politiquement et utiliser
tactiquement des outils du web pour mener à bien ses luttes? Cette question
nous invite à envisager une fabrique autonome des imaginaires, susceptible
de renouer avec les pratiques de subjectivation sémio-technique du
médiactivisme, mais sans les figures tutélaires d’un savoir et d’une
compétence esthétiques qui les encadraient. Nous estimons que cette
fabrique autonome des imaginaires nous permettrait de nous orienter vers
des choix d'avenir et de complexifier la compréhension qu'on a du social.
L'objectif de cette séance sera de détailler les conditions matérielles et
mentales d'une autonomie esthétique des usager.è.s des NTIC, en se montrant
attentifs à son impossible assimilation à un “imaginaire révolutionnaire”
propre au vidéoactivisme.

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