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Résumé de la séance
Poursuivant un travail personnel et/ou collectif engagé depuis plusieurs années dans l’exploration des strates techniques et culturelles qui constituent un objet (lampe 60minMiami, design Olivier Peyricot, Galerie Mercier & Associés 2012 ; plafond Paulin de la Gare de Lyon, programme de recherche AREP-Cité du design, 2017), un agencement (paysage de recherche « design des instances », depuis 2015), un cadre de recherche (Deep Design Lab – Cité du design, en cours) ou un système (conception de la Biennale Internationale Design Saint-Etienne 2017 Working promesse), nous explorons des environnements -avec l’outil Strates-Manuel, en cours de développement à la Cité du design- ou des objets quotidiens -en constituant la biographie d’un objet comme l’automobile (Biennale Design 2021)- prétextes à déconstruire les trajectoires techniques. Ces trajectoires sont visibles à travers des segments, et se définissent par opposition à la tendance technique des partisans de l’évolutionnisme technique -Alain Gras 2007-. Nous pouvons alors nous intéresser à leurs modes de gouvernance, ce qui est un parti pris affirmé de cette démarche : la tension à l’œuvre est celle de la réappropriation d’un débat politique escamoté par différents pouvoirs. L’objectif est alors de produire des outils, des méthodologies ou dispositifs à partir du processus design (ce que nous traduisons comme étant de la recherche design), afin d’alimenter les controverses dans le champ des productions matérielles. Ces environnements matériels, lorsque nous les décrivons de façon critique, prennent une nouvelle ampleur dans nos imaginaires et nos perceptions, et c’est en cela que c’est un acte de design à part entière.
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